Écho - Escales artistiques où résonnent communauté et territoire
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Les témoignages

La Côte-des-Bois

Les pensées de mon enfance sur la Côte-des-Bois… Vers mes 7 ans, l’âge de tout comprendre et de déployer notre imaginaire. Mes trois premières années scolaires, je suis allé à la petite école de rang, ce petit bâtiment qui est toujours debout sur la Côte, immuable au temps. Je descendais la Côte pour aller dîner chez mon oncle Lionel avec mes cousins et cousines.
J’avais le sentiment de partir à l’aventure, lorsque je ne le disais pas à ma mère qui me sermonnait à mon retour.
J’allais aider mon grand-père Louis Bois pour faire les foins et ramasser les roches des champs, qui n’était pas toujours évident pour faire le jardin estival.
Humer la senteur du bon pain de ménage de ma grand-mère Régina Bélanger, qui le réalisait dans le four à l’extérieur.
Dans ce lieu, j’étais en harmonie avec ce qui était le plus sacré, la famille nombreuse… Comme celle de mon grand-père Louis, qui malgré la grande misère, était heureuse sans bon sens.
En terminant, respirer l’aire pure de la Côte… Regarder la splendeur des couchers de soleil avec une vue sur les clochers des églises des Hauts, qui s’étendent jusqu’à la frontière américaine du côté sud. Alors que du côté nord, le mur des Appalaches qui se dresse…
Un lieu qui a fait de nous maintenant, des personnes enracinés à un pays.

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